PENSER L’AGIR

Parsami Benyounes

PENSER L’AGIR

Ce colloque « Penser l’agir » à lieux le 12 octobre à l’université Paul Sabatier de Toulouse. Il est organisée par la revue Cliniques, Paroles de praticiens en Institutions (érès) et des Débats en Psychanalyse (PuF).


 

Une réflexion psychanalytique… ou comment penser l’agir ?

Penser l’agir… Comme un impératif posé au praticien qui dit combien les manifestations « agies » et le recours au comportement sont souvent vécus comme des cailloux dans la chaussure, des menaces de ruptures qui planent sur les traitements psychiques qu’ils soient en cabinet ou en institution.

Pourtant, nombre de réflexions psychanalytiques ont ouvert la voie à une perception de l’agir non pas seulement comme un empêchement mais aussi comme le matériel même du travail clinique, un matériel à traduire le plus souvent, dont l’écoute attentive est susceptible de révéler sa fonction transformatrice. Les représentations des praticiens sur les manifestations « agies » qui surgissent dans l’alchimie transféro-contre-tranférentielle se sont considérablement modifiées.

 

Penser l’agir… et du côté du patient ?

À cet égard, ce qui relevait, du côté du patient, du seul déficit de représentation, de l’ordre du court-circuit, en un mot de la décharge, ou bien, du côté du praticien, d’une « faute » au regard de la méthode, intéresse les psychanalystes et plus généralement les équipes de soin d’une nouvelle façon : outre ses aspects de décharge parfois insensée, l’agir peut aussi intervenir en compensation d’une représentation manquante, et l’économie de son écoute, donner la chance à une représentation d’advenir, fût-ce une représentation d’attente. Aux cliniques des limites, lorsque corps et actes deviennent les messagers privilégiés de l’histoire du sujet, les manifestations « agies » sont parfois la seule porte d’entrée vers une rencontre thérapeutique.

« Dans ce contexte, à ces commencements-là, c’est bien l’acte qui domine la scène clinique… ! »

Penser, agir… Ce sont aussi deux activités humaines qui évoquent une rythmicité processuelle apparemment dissonante. Voilà presqu’une contradiction d’intérêt psychique qui se trouve convoquée dans cette liaison. C’est pourtant en mettant en perspective cette antinomie que Freud conclut Totem et Tabou, et initie l’interrogation toujours actuelle sur les différentes fonctionnalités de l’acte dans le champ psychothérapeutique.

 

Une association inédite d’équipes éditoriales pour ce colloque !

À la faveur de la parution de « Penser l’agir » porté par les Débats en Psychanalyse (PuF) et de deux numéros de la revue Cliniques, Paroles de praticiens en Institutions (érès) sur ce même thème d’actualité, les deux équipes éditoriales de ces publications s’associent le temps d’un colloque et proposent cette journée de travail sous le signe d’un dialogue entre praticiens et équipe de soin exerçant de part et d’autre des murs de l’institution, entre psychanalystes sans divan et psychanalystes en cabinet.

 

Lieux

Toulouse

(Université Toulouse III Paul Sabatier)

Date

12 octobre 2018

 

> Découvrir le programme

> Lien d’inscription

> Renseignement : 06 85 33 92 05 – revue.cliniques@apspi.net

 

Source : www.santementale.fr

 


 

À propos de l’auteur

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